Le festival de Cannes, c'est maintenant !
Ce soir, c'est un court article qui sera rédigé. Comme sûrement nombre d'entre vous, j'ai regardé la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes, THE festival à ne pas manquer. Où l'on dit qu'il est le plus glamour au monde, et où l'on retrouve évidemment tout le gratin du cinéma.
Pour ma part, Cannes reste lié à une sorte de tradition: chaque année on regarde, on a beau toujours trouver la cérémonie d'ouverture ennuyeuse à mourir, trouver ridicule tout ce défilement de stars grisées par le succès, on ne peut s'empêcher de regarder. Ben oui, car quelque part, ça fait rêver. Je trouve qu'il y a un côté superficiel parfaitement assumé, et j'avoue, j'adore regarder ces acteurs et réalisateurs avec plus ou moins de plaisir (voir Quentin Tarantino me rend extrêmement jouasse par rapport à Marion Cotillard par exemple). C'est l'occasion d'avoir un peu de rêve et une petite parenthèse au milieu de l'actualité politique.
En bref, la période du festival révèle mon côté schizophrène: j'adore regarder et je suis heureuse de voir qu'elle importance nous accordons encore au cinéma, et pourtant j'aime tout autant critiquer son côté clinquant et snob (et puis aussi les stars que j'aime pas, tiens).
"Maniac" en sélection officielle
Mais tout cela n'est qu'un prétexte à mon article du jour. En effet, j'étais en train de regarder la cérémonie d'ouverture, et notamment les extraits des films sélectionnés. Certains donnaient envie, d'autres moins, et je regardais défiler les extraits avec plus ou moins d'attention, lorsque soudain, mon oeil et mon coeur furent frappés de surprise. Je vis alors apparaître en sélection officielle le film "Maniac", remake du film éponyme réalisé par William Lustig en 1980. Etant en pleines révisions, je suis passée totalement à côté de l'info. Pour résumer rapidement l'histoire, il s'agit d'un film gore dans lequel le personnage principal, traumatisé par sa mère durant son enfance, est un dangereux psychopathe scalpant ses victimes afin de "recréer" sa mère. Evidemment, si l'on est pas amateur du genre, ça donne pas envie. Quand on est dans mon cas, on est carrément ravi, pour trois raisons principales.
- Et maintenant, tu le vois écrit le "Sarkozy" sur la plaque ??!! * |
1. Film culte ! Certes, il a pris un sérieux coup de vieux, mais c'est comme "Zombie", on prend toujours plaisir à le revoir. D'ailleurs, le film fit scandale à sa sortie de par son caractère particulièrement violent, et aurait connu de nombreuses censures.
2. Remake produit par Alexandre Aja, talentueux réalisateur français notamment révélé par l'excellent remake de "La colline a des yeux", et (info à confirmer) Thomas Langmann (qui depuis "The Artist" on ne présente plus). Autant dire que l'on a deux poids lourds qui me donnent une confiance aveugle quant à la qualité du film.
Et... the last but not least...
3. Elijah Wood. Pour être brève, j'ai découvert Elijah Wood à l'aube de mes 13 ans, en 2003, dans le rôle de Frodon Sacquet dans le "Seigneur des Anneaux". (attention, je vais raconter ma vie). Le premier volet était déjà sorti il y a deux ans mais ayant 11 ans en 2001, je dois bien avouer que ça me passait au-dessus. En 2001, je ne connaissais donc pas le SDA que ce soit le film ou le livre, et plus tard j'étais persuadée que c'était un nanar (allez savoir pourquoi, sans doute l'esprit de rébellion...). Toujours est-il qu'un lundi soir de septembre 2003 où j'étais malade, Canal + en diffusait le premier volet. Je me souviens encore avoir lancé à mon père laconiquement "il paraît qu'il est bien", et n'allant donc pas en cours le lendemain, j'ai pu le regarder. Et là, révélation. LE film de ma vie (oui oui !). Même si j'ai passé ma période de fan acharnée qui découpe les articles dans les magazines pour les mettre dans un classeur, je reste toujours particulièrement attachée à ce film que je regarde avec le même plaisir qu'à l'époque (en attendant impatiemment la sortie de "The Hobbit" en fin d'année).
Et vous l'aurez compris, avec ce film, je suis aussi tombée amoureuse des beaux yeux bleus d'Elijah, suivant son actualité et rattrapant mon retard sur sa filmographie. Aujourd'hui encore, il reste l'un de mes acteurs préférés, autant pour son talent que pour ses choix de rôles, éclectiques et audacieux. Autant dire que lorsque j'ai appris qu'il jouait le rôle principal de "Maniac", j'en ai limite sauté au plafond. Voir associés ma passion pour les films de genre avec Elijah Wood fut jouissif. Et ce soir, voyant le film en sélection officielle (mais hors-compétition, faut pas pousser mémé...), j'ai cru redevenir une jeune groupie frôlant la crise cardiaque, avec cris de joie, allant même jusqu'à me demander si j'allais pas me taper un petit aller-retour sur Cannes (rêvons un peu !).
Par ailleurs, le film sera projeté à la séance de minuit, dont je ne connais pas encore la date, et pour info, Elijah Wood jouera prochainement, outre dans "The Hobbit", dans "Grand Piano", où il jouera un pianiste qui fait son come-back cinq ans après s'être éloigné de la scène. Alors qu'il doit faire sa première représentation depuis son arrêt et s'apprête à frapper ses premières notes (autant dire qu'il a le trouillomètre à zéro), il découvre un mot affirmant que s'il ne joue pas le meilleur concert de sa vie, sa femme et lui mourront. Synopsis plutôt alléchant, et rien que de voir Elijah Wood jouer du piano (mon instrument préféré hihihi), j'en salive d'avance.
J'avais donc besoin de partager ma joie, et le festival de Cannes, indirectement, en me rappelant mes vieux souvenirs de jeunesse, et combien être passionné et le rester est important dans une vie, m'a fait rêver.
Ps: Pour le coup, peut-être ferais-je prochainement un petit portrait d'Elijah Wood afin de le faire connaître un peu mieux à ceux qui le découvrent ;)
A bientôt pour un nouvel article !
* Je vous assure qu'avec un peu d'imagination, on arrive à le voir.